La fin de juillet
Collectif

C’est la fin de juillet dans une petite ville anonyme de Pologne. Alek est en vacances chez sa grand-mère, aigrie par les années et qui passe son temps à le rabaisser. Alek s’ennuie… À part zoner sur la prairie avec son pote, la sœur de son pote et les chiens, il n’y a rien à faire dans le coin et il a l’impression que la loose estivale n’en finira jamais.
Sa mère Monika vient le voir de temps en temps. Elle fait ce qu’elle peut pour qu’Alek ne passe pas de trop mauvaises vacances. Son boulot ne lui laisse que peu de temps libre avec son fils et elle doit en plus subir la mauvaise humeur de la grand-mère, sa propre mère.
Un soir, Monika va voir Marcin, le père d’Alek. Ça fait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus, mais elle trouve son ex toujours insupportable. Marcin ne sait même pas quel âge a son fils, d’ailleurs il ne l’a quasiment jamais vu. Il finit par promettre à Monika d’aller lui rendre visite.
Le lendemain, Alek et son pote se faufilent dans la cour de Marcin. Son pote le pousse à monter dans la super bagnole de son père, Alek flippe, ils sont pas censé être là, mais il se laisse tenter. C’est alors que le père d’Alek les surprend ! Bonne occasion pour se parler d’homme à homme, mais encore faut-il que le père s’adresse au bon gamin…
La fin de juillet est un livre sur la fin de l’enfance et l’entrée dans l’adolescence, période où le temps s’étire et où on a l’impression que ça n’en finira jamais. Maria Rostocka nous livre un portrait tout en finesse de la formation du caractère d’un jeune garçon à la faveur des grandes vacances, ses aspirations, ses jeux, ses amours débutantes.