Jojo l’éléphant est la star du zoo… mais il a un peu la grosse tête. Un jour, arrive Gromi le panda, et la popularité de Jojo s’effondre. Jaloux comme un pou, il croise la route de Yolande, une vieille caïman qui se souvient bien de lui : elle était la coqueluche du zoo, jusqu’à ce que le jeune Jojo ne lui vole la vedette. Sans rancune, Yolande fait part à Jojo de son projet secret…
Des mauvaises langues disent qu’après la décolonisation, dans le dos du peuple français, nos élites politiques ont conservé des liens de sujétion avec nos anciennes colonies d’Afrique en plaçant à leur tête des présidents dévoués à nos intérêts. Comment aurions-nous réussi un coup pareil ? Il aurait fallu plus que des bases militaires ou des Monsieur Afrique de l’Élysée, plus que des Elf, des Cogema, des Bouygues ou des Bob Denard. Il aurait fallu un silence total et l’assentiment de toute la classe politique. Mais la France est un pays libre, les journalistes, les universitaires, les associations, les juges, les artistes font un travail extraordinaire de contre-pouvoir qui empêche tout népotisme. Alors, soyez tranquilles, la Françafrique n’existe pas, et elle n’existera jamais.
— Hé, ça va être une belle journée ! Le temps est idéal pour se rendre à la grande cité. — Là j’essaie d’écrire, Bourrique, et je ne sais pas trop si j’ai envie de voyager. — Allez Jérôme, partir ça fait toujours plaisir !
Les paysages de Nylso à hauteur d’enfants, dans un album jeunesse délicat sur le désir d’ailleurs et le plaisir d’imaginer. On retrouve les personnages de la série culte Jérôme d’Alphagraph, dans une histoire pour tous les âges, pour la première fois en couleurs !
— On m’a dit que tu allais quitter ton travail, veinard ! — Pourquoi veinard ? Je m’arrête pour écrire mon roman. — Je ne te crois pas. — Tu as raison, j’ai peur de ne pas y arriver. — Bien sûr que tu peux y arriver. Il suffit juste que tu t’y mettes. — Alors je vais devenir écrivain, moi, Jérôme d’Alphagraph ?
Dans ce deuxième volume, Nylso mêle la réflexion sur la création aux ballades oniriques, passe de l’humour à l’angoisse, de la chute à l’espoir, tout en continuant de tisser son récit de ses lectures (Walser, Paul Nizon).
Il devait être quatre ou cinq heures du matin, et moi j’étais réveillé. C’est curieux parce qu’à cette heure-là, les enfants étaient couchés normalement.
Je ne sais pas pourquoi, mais je me vois dans la cuisine et ma mère arrive en me disant : « Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Et puis on entendait des bruits, des bruits sourds, très loin. C’étaient les cuirassés qui bombardaient les blockhaus sur la côte.
Après Pauline à Paris, Benoit Vidal confronte les souvenirs de sa grand-mère et de son père aux sources historiques pour reconstituer son 6 juin 1944.
Un dimanche, Pauline s’habille bien… Et en plus elle était plutôt mignonne, bien entendu. Le premier jour qu’elle va au bal, toutes les petites bonnes dansaient et elle, elle était comme une pauvre bestiole, là, elle connaissait personne.
Et puis tout d’un coup, il y a un beau garçon… Il était maître d’armes, il donnait des leçons d’escrime… Un type bien planté, là, avec une belle gueule, tout jeune… Il lui demande : « Mademoiselle, voulez-vous danser ? »
Petite histoire des colonies françaises passe en revue cinq siècles de colonisation en rentrant bien dans les détails pour qu’on ne loupe aucun aspect positif.
Ce troisième volume vous fera vivre en direct les deux guerres mondiales, la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie et même les petites guéguerres africaines qui ont abouti à la création de la carte du monde telle que nous la connaissons aujourd’hui. Ainsi nous comprendrons pourquoi ces contrées, promises à un grand avenir du temps des Français, sont tristement devenues des pays du tiers-monde comme les autres.
« Un petit bijou d’histoire, d’humour et d’ouverture d’esprit. »
(Le Monde)
« Indispensable, même (et surtout) si l’on aime pas l’histoire. »
— Il est temps que je retrouve ma place de Roi de la forêt. J’ai été trahi par les hommes, ils m’ont évincé. Bastards ! — Bien dit mon roudoudou d’amour ! — Les bûcheronnes ont raison, vous êtes un charlatan !
Un conte onirique en collages colorés de la plasticienne et scénographe Julie Chapallaz. Un roman-photo contemporain qui explore de nouvelles voies pour ce médium en pleine effervescence.
Petite histoire des colonies françaises passe en revue cinq siècles de colonisation en rentrant bien dans les détails pour qu’on ne loupe aucun aspect positif.
Ce deuxième volume nous fera voyager en Algérie, en Afrique, en Océanie et en Asie, de 1830 à la guerre de 14–18. Nous regarderons par-dessus l’épaule de nos fiers soldats, nous discuterons avec nos plus célèbres colons et nous rendrons leur dignité à plusieurs générations d’indigènes qui ne furent jamais bien méchants.
Petite histoire des colonies françaises passe en revue cinq siècles de colonisation en rentrant bien dans les détails pour qu’on ne loupe aucun aspect positif.
Dans ce premier tome, nous suivrons l’épopée de Jean Ribaud en Floride où il se fera massacrer par les Espagnols pour notre plus grand plaisir ; nous serons mis hors de nous-mêmes par la débâcle des Acadiens, déportés en masse par les Anglais ; nous mordrons dans un bâton pour ne pas crier lors de la révolte des esclaves d’Haïti, vainqueurs des troupes napoléoniennes et fondateurs de la première république noire.
« Une Petite histoire des colonies françaises pédagogique et décalée, pertinente et impertinente, signée par des récidivistes de la satire abrasive et drolatique à la fois. Un travail d’équilibrisme plutôt rare. »
(Télérama)
« On apprend plein de choses détaillés mais sans la pesanteur des cours d’histoire factuelle, et on en désapprend aussi beaucoup, car la cible favorite des auteurs est la propagande. »
(Libération)
« C’est peu de dire que Grégory Jarry et Otto T. manient l’ironie pour raconter leur Petite histoire des colonies françaises, grand œuvre en petit format dont ils ont commencé la publication en 2006 au moment où les hautes autorités de l’État nous invitaient à prendre la mesure des aspects positifs de la colonisation. C’est drôle et cruel, caustique et bien informé… »
Suivez les conseils du Sergent pour devenir enfin un homme, un vrai !
Tous les thèmes essentiels sont abordés : les cicatrices, la chasse, la nourriture, le cinoche, la guerre, le pénis bien sûr et la sensibilité cachée. Tout ce qu’il faut pour développer votre potentiel à 100% (et même au-delà si ça fait plus viril) et jouir enfin de tous les avantages de la masculinité.
C’est l’été d’après, celui du tournant, des vacances attendues comme une délivrance. Et voilà qu’on nous propose d’aller voir de l’art contemporain dans la campagne limousine ! Comme si on n’avait que ça à faire, en plein dans une crise mondiale, avec un quotidien compliqué et un peu d’appréhension pour l’avenir. J’y suis allée pourtant, loin de me douter à quel point c’était vital.
Traduit du japonais par Jacques Lalloz et Patrick Honnoré
— Tu devrais essayer de voir plus grand ! — Oh, mais je vois très grand… Moi, mon rêve, c’est d’avaler la Terre entière… — Ça ne t’intéresserait pas de rencontrer la plus belle femme du monde plutôt ? — Les femmes, ça ne me dit rien… — Elle s’appelle Zéphyrus et loge à l’hôtel Ômura. Tu vas te débrouiller pour faire sa connaissance… Pour ça, tu recevras trois cent mille yens à une condition toutefois : découvrir qui elle est en réalité.
En 1968, Tezuka imagine une destruction concertée du monde, qui commencerait par l’argent et la morale.
Traduit du japonais par Jacques Lalloz et Rodolphe Massé
Le déserteur Tenka Taihei est enrôlé de force par un laboratoire de l’armée qui cherche à produire une nouvelle génération de guerriers. Commence pour ce petit homme, bonne pâte mais facilement manipulable, un long périple qui pourrait bien conduire l’humanité à sa perte.
Publié au Japon pendant la guerre du Vietnam, Debout l’humanité ! est l’occasion de découvrir une facette inhabituelle d’Osamu Tezuka. Dans un style dynamique, proche du dessin de presse, cette œuvre antimilitariste aborde avec acuité les questions de sexe, de genre, de racisme, sans oublier de taper allègrement sur les médias et les industries culturelles.
— Oh non Jérôme ! — Quoi? — Tu es encore en train de lire un bouquin alors qu’il fait si beau dehors ! — Mais oui Bourrique. Je lis, je lis encore et toujours. Je lis depuis trois jours. — Tu vas finir par tomber malade.
Le petit Jérôme sent naître en lui une vocation et se retrouve stagiaire chez un vieux libraire bougon. Entouré de livres, sollicité par les lecteurs, rencontrant des écrivains, Jérôme se met à rêver d’écriture et de grands espaces, mais ce n’est pas si simple de concilier création et vie professionnelle, pas si évident de quitter son village sans bouleverser son existence. Jérôme hésite, tourne en rond, puis part sur un coup de tête avant de faire demi-tour face aux difficultés, pour mieux repartir, peut-être, confronter sa vie aux envies que crée en lui la littérature.
Un véritable roman d’apprentissage, dans lequel Nylso affirme son trait fin au Rotring 0.1.
À l’invitation du TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers, l’artiste-botaniste Thomas Ferrand est venu durant toute une saison ensauvager la ville, en organisant balades et dégustations à la découverte des “mauvaises herbes”, en concevant un spectacle et un projet de végétalisation du théâtre, en suscitant chez les habitants le désir nécessaire de renouer avec les autres formes de vie. Équipé de son carnet et de son crayon, Otto T. l’a suivi sur les rives du Clain, le long des trottoirs, dans les friches qui bordent la cité, dans les salles de théâtre, et autour de repas bien arrosés.
Ce livre, réalisé à l’initiative du TAP, n’est pas diffusé par Harmonia Mundi. Il est disponible au TAP de Poitiers, ici même auprès des éditions FLBLB, ainsi que dans quelques librairies pictaves (La Belle Aventure…)
Akhenaton, pharaon d’Égypte, a épousé la sœur de Bournabouriash, roi de Babylone. Ce dernier souhaite épouser la fille d’Akhenaton, mais celui-ci refuse cette union, menaçant les relations diplomatiques entre les deux royaumes. Leurs ambassadeurs respectifs se retrouvent à Byblos et font venir la jeune princesse, au caractère difficile, qui ne se nourrit que de pain trempé dans du lait. Ils organisent alors des banquets en son honneur : le pays qui parviendra à lui faire manger autre chose décidera du mariage. La princesse trouvera-t-elle l’appétit ?
Les jeunes lecteurs découvrent deux civilisations par leur cuisine : l’archéologie a mis au jour des recettes millénaires qu’ils pourront retrouver en fin d’ouvrage et cuisiner comme à l’époque babylonienne.
— Tu vois cette maison ? Un type y habite… — Quel type ? — Mon père d’après ce que je sais… — Tu ne le connais pas ? — Non. — Mais lui, il sait que tu existes ? — Ouais. — Viens, on va voir de plus près. — Ah non, pas question ! — Après tout, c’est un peu comme chez toi… — Arrête, s’il te plaît… Non, n’y va pas. Arrête… Stop !
En vacances chez sa grand-mère qui ne déscotche pas de la télé, Alek zone avec son pote, la sœur de son pote et les chiens. Il n’y a rien d’autre à faire, c’est la fin de juillet.
— Avec les élèves, j’y arrive plus. Ça fait un moment que ça couve, je crois que j’en ai marre d’être prof. — Mais t’as un plan pour faire autre chose ? — Ptête bien, oui. — OH PUTAIN ! Te retourne pas tout de suite, il y a un type cagoulé qui vient d’entrer.
Des migrants quittent Calais pour l’Angleterre et se retrouvent en Belgique. De vrais policiers font de faux attentats dans les écoles pour que les enfants apprennent à se défendre. À moins que ce ne soient de faux policiers et de vrais attentats ? Bref on n’y comprend rien ! Ce qui est sûr c’est qu’un élève a taggé la voiture du prof de français et ça, ça mérite un bon coup de boule !
Rien ne prédestinait Giambattista Belzoni à devenir le pionnier de l’égyptologie. Né en 1778 à Padoue, émigré en Angleterre pour fuir l’invasion napoléonienne, ce géant de deux mètres se fait engager par un cirque pour exhiber sa corpulente musculature. Il fait alors la connaissance de Sarah Bane, femme girafe presque aussi grande que lui, qui deviendra sa femme tout court. Sur invitation du pacha, ils partent ensemble pour l’Égypte, descendent la vallée du Nil à la découverte des merveilles de l’Égypte ancienne.
Belzoni découvre des tombes royales de première importance, désensable le temple d’Abou Simbel et ouvre la pyramide de Khéphren. Il croise des personnages hauts en couleur, paysans et ouvriers, interprètes, cacheffs et caïmacans, sans oublier le consul de France Bernardino Drovetti, jaloux de sa chance insolente et qui deviendra son pire ennemi.
Rarement un album n’avait marié avec autant d’élégance l’humour le plus débridé, la restitution historique la plus fidèle et le romantisme le plus farouche.
Le tome 3 a reçu le Prix Château Cheverny de la bande dessinée historique 2020, qui vient, selon le jury des Rendez-vous de l’histoire de Blois, couronner l’ensemble de la série dont les deux premiers tomes étaient également en sélection les deux années précédentes.
Trois autres mondes sont possibles, au moins ! Grégory Jarry et Otto T. explorent, à leur manière, des histoires collectives qui tournent plus ou moins bien mais sont toujours portées par l’utopie, que ce soit la révolution française, la conquête spatiale ou la lutte contre l’enfouissement de déchets nucléaires.
Grégory Jarry et Otto T. racontent la Révolution française et imaginent la prochaine. Une utopie optimiste et drôle pour échapper à la morosité ambiante.
– Toutes les espèces finissent par disparaître mais soit elles évoluent, soit elles sont décimées. Donc Ludo est déguisé en humain du futur, adapté au dérèglement climatique et à la pollution. Et Mimi en cafard, une des rares espèces qui survivront au prochain cataclysme.
– T’as vraiment décidé de péter l’ambiance ?!
– T’avais qu’à choisir un autre thème de soirée.
– Le thème, c’est Apocalypse, pas Dépression !
« Les sciences peuvent-elles encore sauver le monde ? » Robin Cousin a posé cette question à des chercheuses et des chercheurs, lors d’une résidence à l’Université de Poitiers, en 2019. Leurs réponses lui ont révélé l’apport des sciences humaines dans la recherche scientifique, ainsi que l’importance du financement. Un plaidoyer en faveur d’une recherche libre.
– Un individu sévit en Égypte contre les intérêts des Français. Il semblerait qu’il en veuille personnellement à ma vie.
– C’est bien fâcheux, mais en quoi cela me concerne-t-il ?
– Cet homme s’habille comme vous et il porte la même barbe. J’ai dû signaler sa présence aux autorités qui ont ordonné de tirer à vue.
– Enfin pourquoi ce type s’habille-t-il comme moi ?
– Mais pour faire croire que c’est VOUS qui me voulez du mal !
– C’est absurde, qui peut croire une chose pareille ?
– Faites gaffe quand même, ce serait trop bête que les hommes des cacheffs, croyant poursuivre une copie, tirent sur l’original !
– On nous prend pas au sérieux nous les meufs. Des fois je me dis que ce serait plus simple si j’avais des couilles.
– C’est pour ça que tu t’habilles comme un mec.
– Arrête on dirait ma mère !
– T’façon même en talons tu serais pas plus féminine…
– Une gazelle, ça court pas en talons.
Après Conduite Interdite (éd. Steinkis, 2017), Chloé Wary place l’émancipation féminine au centre d’un terrain de foot de banlieue.
En novembre 2019, Otto T. publiait, dans le cadre de l’évènement poitevin TraverséesDes sauvages parmi nous, un fanzine au tirage conséquent (300 exemplaires), dans lequel il raconte une balade botanique avec l’artiste-botaniste Thomas Ferrand. Diffusé en circuit court, le fanzine a été imprimé avec des encres végétales en risographie par Risolution.
L’ouvrage n’est pas sorti en librairie, nous vous le proposons à la lecture ici afin que tout le monde sache faire des chips d’ortie.
Mine de rien, tout est là, avec la volonté joyeuse de faire tomber les tabous, de façon aussi péremptoire que savoureuse. Lisez-le, vous allez bien vous amuser à propos d’histoires très tristes qui font partie intégrante de notre passé citoyen. Ce livre est un bel outil de combat pour penser librement.
Catherine Coquery-Vidrovitch, Professeure émérite, Histoire africaine Université Paris Diderot
Les colonies françaises racontées par le général de Gaulle, de l’Amérique française à l’Empire d’Afrique, d’Asie et d’Océanie, en passant par la décolonisation, la Françafrique sans oublier les immigrés, les cinq tomes de ce qui s’est réellement passé car ça finira forcément par se savoir un jour !
Petit bonus des colonies françaises, un petit rabiot qui informe du contexte de la naissance de ce livre et qui apprend à dessiner les colonies en deux coups de crayon.
– Vous êtes donc arrivé au terme de votre « entreprise » : vous avez fini d’écrire votre livre.
– Et vous vous demandez ce que je compte faire maintenant. Vais-je enfin devenir quelqu’un de sérieux, de responsable ?
– Écoutez-moi bien François : votre sort m’indiffère. Mais puisque vous partagez la vie de ma fille je me sens en droit d’exiger des comptes.
– Pour moi, c’est évident. Nos guides doivent devenir des Tamagotchis.
– Tu veux en faire des humains de compagnie !?
– Plutôt des explorateurs, au service de ceux qui ne peuvent plus voyager. Mais il faudrait les nourrir… les habiller… et les loger.
– Et leur regard… retransmettre la vision.
– Tu crois que c’est possible un truc pareil ?
Publication intégrale en 6 épisodes et en licence libre cc-by-nc-nd sur le site Médiapart
Revue de presse
« Contrôle des voyageurs est un roman-photo hautement critique sur la société actuelle. »
Aude Lavigne, France Culture, Les Carnets de la création
« Passionnant et inquiétant. »
Frédérique Roussel, Libération du 23/11/2019
« C’est magnifique parce que pour qu’une dystopie fonctionne, il faut qu’elle soit accréditée par du réel. […] Du réel qui vous invite dans ce que le monde d’aujourd’hui permettrait de faire. C’est ce que la photo ici, réussit formidablement à faire. Du coup vous êtes entraîné.e dans cette histoire, qui va avoir une répercussion quasiment mondiale. Contrôle des voyageurs est une belle utopie à l’envers, donc une dystopie, sur ce qui nous attend demain grâce au numérique. »
Thierry Bellefroid, La Première – RTBF (Belgique)
« On est pris par le rythme, par la construction, par l’histoire. C’est très fluide. […] On plonge dans certaines de ces photos. […] C’est étonnant »
Thomas Baumgartner, Radio Nova, Nova Club
« Dans ce roman-photo, Xavier Courteix montre comment l’appétit de pouvoir et le mercantilisme peuvent investir et détourner toute création. À la manière d’un Georges Orwell contemporain, il expose bien comment la publicité et la propagande peuvent retourner des valeurs en leur contraire. Le cauchemar chatoyant qui est développé ici est évidemment très proche de notre réalité, faite de dépendances aux écrans, de vie par procuration, de peur du monde extérieur. Alors, demain serons-nous VISITEUR (taper 1) ou DOBLE (taper 2) ? »
Vladimir Lecointre, Zoo
« Avec Contrôle des voyageurs, Xavier Courteix fait preuve d’une maîtrise impressionnante de cette forme narrative, racontant une histoire originale et surprenante, divertissante sur le plan visuel, porteuse d’un regard enrichissant sur plusieurs questions sociétales. »
Quand on met le monde actuel en équation, on se rend compte que toutes les courbes qui désignent des trucs horribles (réchauffement climatique, disparition des espèces, déforestation, etc) sont des exponentielles. Exponentielles, ça veut dire que ça va de plus en plus vite et que rien semble pouvoir stopper l’emballement. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les scientifiques qui travaillent sur ces questions se mettent-ils tous en arrêt de travail pour dépression nerveuse ?
Pour répondre à ces questions, nous aurons besoin de réfléchir à l’histoire de l’humanité, aux 290 000 ans durant lesquels nous avons été chasseurs-cueilleurs et aux 10 000 ans depuis lesquels nous sommes agriculteurs. Et si l’agriculture avait été une grosse catastrophe comparable à la météorite qui a fait disparaître les dinosaures ? Et si, pour justifier le passage à l’agriculture qui les arrangeaient bien, les dominants au fil des siècles avaient inventé un discours, quasiment une religion, dont les « sciences économiques » serait le modèle le plus abouti ? Et si, en fin de compte, un système nécessitant de grandes quantités d’énergie était toujours voué à l’effondrement ?
Dit comme ça, on se demande à quoi ça sert de se poser toutes ces questions, puisque tout semble fichu. Mais en fait peut-être pas. Ou pas complètement. Enfin on vous dit pas, vous aurez la surprise à la fin.
– À l’origine, j’appartenais à un autre clan. Nous avions tous des oreilles, une queue, des moustaches et pas de bec ! Petit à petit, les miens sont morts, certains de vieillesse, d’autres à la chasse, d’autres encore couverts de pustules et vomissant leurs tripes. Je me suis retrouvé tout seul et je n’ai jamais revu mes semblables. Mais un jour, quelqu’un de différent m’a trouvé.
– C’était Aigle ?
– En personne.
Une quête collective, préhistorique et poétique, où l’on suit des clans d’hommes à tête d’oiseaux – ou de chat – à l’époque où plusieurs espèces d’humains co-existaient et en venaient à inventer l’agriculture.
Le monde est au bord de l’effondrement, les derniers mammifères s’éteignent peu à peu et l’humanité elle-même se résigne à sa propre disparition, quand une découverte inattendue provoque un sursaut mondial.
– Ils les ont trouvés ! Ils ont trouvé les Céphéens ! – Ce n’est pas possible ! – Tout le monde en parle, à la télé, dans les journaux ! Ça veut dire qu’ils vous ont entendu. Ils veulent que vous arrêtiez de douter ! – Voyons, Marie-Pierre, c’est sûrement un canular… – Ça vient de l’Agence spatiale européenne ! Depuis le temps qu’ils scrutent l’espace, ils auraient pu nous demander, on leur aurait dit où chercher…
La Fondation pour l’étude des systèmes complexes et dynamiques accueille vingt-quatre chercheurs en résidence et leur fournit des moyens illimités pour mener à bien leurs travaux. Un soir, trois chercheurs, Louise, Stéphane et Vilhem, découvrent qu’il y a dans leur bâtiment un quatrième résident que personne n’a jamais vu. Il travaillait sur le problème « P=NP ».
– C’est quoi au juste « P=NP » ? – C’est un problème de la théorie de la complexité algorithmique. La plupart des mathématiciens pensent que P est différent de NP. Ça pose une limite théorique à la capacité des ordinateurs… – Et si on prouve que P et NP sont égaux ? – Ça révolutionnerait les mathématiques modernes, ça bouleverserait la recherche scientifique. – Ah.
Subitement, une crise de maturisme aigu frappe les bébés. Ils se mettent à parler, commandent des pizzas, surfent sur internet et tentent même de sauver le monde.
– Je suis la risée de toute l’Égypte, Sarah ! Drovetti et ses sbires, les cacheffs, le consul d’Angleterre, le pacha en personne, même Beechey et mes hommes d’équipage, tout le monde se moque de moi !
– Que tu me plantes au Caire pour que je soigne mon ophtalmie, soit ! Que tu me laisses sur Philae pour éviter que je me fasse violer par tous les sauvages de Nubie, passe encore. Mais que tu pénètres dans le plus beau temple d’Égypte et que tu saoules tout le monde parce que ça ne t’a rien rapporté…
– Chuis trop con Sarah, si je t’avais emmenée, le temple aurait été rempli de pierres précieuses !
Certaines cigarettes vous semblent indispensables : celle de la pause-café, celle d’après l’amour, celle du condamné à mort, celle de 19h50, celle de l’apéro, la cigarette pour draguer, celle quand on vient de s’engueuler à propos du train raté de 19h49, celle avant un entretien d’embauche, celle après un entretien d’embauche, celle après une bonne journée de travail, la dernière avant d’arrêter, celle quand on reprend, celle à vélo, celle avant d’aller aux toilettes, celle sous la douche, celle pour faire des ronds de fumée.
Mais la cigarette tue et entrave le bon fonctionnement de la société, qui a besoin de personnes vigoureuses et productives. Grâce à nos méthodes révolutionnaires, vous vous passerez de cette mauvaise habitude et contribuerez à redonner à notre pays sa place centrale dans le concert des nations.
Si l’obésité était encore tolérée il n’y a pas si longtemps, elle est aujourd’hui totalement proscrite. En effet, depuis la loi Macron, l’Indice de Masse Corporelle (IMC) autorisé pour une personne adulte est de 18,5. En deçà ou au-delà de ce seuil, vous êtes en infraction et encourez une peine pouvant aller jusqu’à 13 ans d’emprisonnement et 16 000 euros d’amende. Êtes-vous prêt·e à prendre un tel risque ? Non, n’est-ce pas ?
Alors si vous culpabilisez d’être hors la loi et que vous souhaitez régulariser votre situation au plus vite, ce livre est fait pour vous ! Non seulement il vous évitera la prison, mais surtout, vous y découvrirez en cinq chapitres seulement comment devenir la personne que vous avez toujours rêvé d’être !
Bienvenue dans l’univers trépidant de la nutrition 3.0.