Au revoir Rémi Gendarme-Cerquetti

Nous venons d’ap­prendre avec beau­coup de tris­tesse le décès de Rémi Gendarme-Cerquetti survenu le 24 février dernier.

J’avais pris beau­coup de plai­sir à travailler avec lui sur Je n’ac­cep­te­rai aucune assis­tante sexuelle si lui faire l’amour ne la fait pas elle-même trem­bler de plai­sir. Avant cette colla­bo­ra­tion, je connais­sais Rémi par ses films auto­bio­gra­phiques, Riolette autop­sie et Une affaire de décor. J’avais décou­vert quelqu’un de très drôle, parfois vachard. Son texte et sa person­na­lité m’avaient pas mal bous­cu­lés. C’était toujours un plai­sir de discu­ter avec lui, j’ai­mais son côté punk et mili­tant.

Je me souvien­drai long­temps de son passage au festi­val d’An­gou­lême en 2015 pour dédi­ca­cer, il était enthou­siaste et discu­tait avec tout le monde. Son dernier film, Fils de Garches, dans lequel il reve­nait sur les lieux de son enfance, avait reçu le prix Bartók au festi­val Jean Rouch en 2020.

Il sera inhumé en Auvergne le 4 mars. Un hommage lui est rendu ce mercredi 28 février à Saint-Malo.

Thomas Dupuis

Rémi Gendarme-Cerquetti et Thomas Dupuis au FIBD d’An­gou­lême en 2015